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Il existe de nos jours plusieurs façons de programmer la séquence par laquelle on désire alimenter les sorties. Le langage le plus commun est évidemment le LADDER. Ce terme, qui se traduit de l’anglais par «échelle», nous retourne rapidement au diagramme électrique des automatismes.

La très grande majorité des automates programmables utilisent le langage LADDER. L’avantage, c’est qu’il se rapproche le plus des schémas électriques et la programmation se fait par insertion de contacts et de relais.

Exemple de programme LADDER



Les logiciels de programmation en LADDER

RSlogix 500 : logiciel de programmation des automates programmable 
RSlinx    : RSlinx logiciel utilisé pour relier logiciel RSlogix 500 et Automate programmable SLC 500 ( réel ou virtuel )
RSlogix emulate 500 :  automate programmable virtuel
Dekart Private Disk : ce logiciel nous donne un espace de stockage pour exécuter le programme LADDER

Pou télécharger les logiciels Vous trouverez le lien dans la description de la vidéo sur YouTube 


les instructions et les fonctions utilisé pour programmation API SLC500

Examine si Contact Fermé (XIC)   ---] [---

Le terme XIC provient de l’anglais « eXamine If Close ». Cette instruction, représentée par un contact à fermeture, examine en permanence le changement d’état de ce bit.
  • Si le bit est à 0, alors l’instruction est fausse et le contact reste ouvert.
  • Si le bit est à 1, alors l’instruction est vraie et le contact ferme.
Examine si Contact Ouvert (XIO) -]/[-

Le terme XIO provient de l’anglais «eXamine If Open». Cette instruction, représentée par un contact à ouverture, examine en permanence le changement d’état de ce bit.

  • Si le bit est à 0, alors l’instruction est vraie et le contact reste fermé.
  • Si le bit est à 1, alors l’instruction est fausse et le contact ouvre.
Activation de Sortie (OTE) ---( )---

Le terme OTE est tiré de l’anglais «OuTput Energized». Cette instruction, représentée par des parenthèses, est activée lorsqu’un chemin logique vrai se trouve sur la ligne. Il peut s’agir d’une sortie physique ou d’un relais de contrôle interne. Il faut connaître l’adresse de la sortie afin de faire la différence.

Lorsque l’adresse débute par la lettre O, il s’agit alors d’un bit de sortie physique (O= Output). Par contre, si l’adresse débute par un B, cela signifie qu’un relais interne a été utilisé (B= Bit). Il devient donc clair que les adresses jouent un rôle prépondérant dans l’utilisation de l’automate.

L’instruction OTE n’est pas rétentive (à mémoire ) et sera donc remise à zéro lors d’une coupure d’alimentation, d’un passage en mode de programmation ou lors d’une erreur fatale.
Exemple :


Verrouillage de Sortie (OTL)      ---(L)--- 
Déverrouillage de Sortie (OTU)  ---(U)--- 

Les termes OTL et OTU sont tirés de l’anglais «OuTput Latch et OuTput Unlatch». Ces instructions sont utilisées par paire afin de contrôler un bit. Il remplace dans les faits, le contact de maintien tel celui de l’exemple du démarreur de moteur.
Continuons avec cet exemple en utilisant les instructions OTL et OTU. Voici le programme permettant de réaliser les mêmes fonctions que celles de la figure : 


Au départ, le contact E2 sera ouvert puisque le bit E2 est actif (1). Lorsqu’on appuie sur le bouton de DÉPART, l’instruction OTL active la sortie du contacteur M1. Même si le bouton est relâché, la sortie reste active. Le moteur s’immobilisera lorsqu’une pression sur le bouton ARRÊT sera effectuée. À ce moment, le contact E2 sera fermé puisque ce bit sera maintenant à 0. Ceci enclenchera l’instruction OTU et le contacteur M1 sera désalimenté.

Il n’est pas plus simple ou plus complexe d’utiliser ce type d’instruction plutôt qu’une logique utilisant les contacts de maintien. Par contre, il faut faire attention au phénomène suivant. Qu’arrive-t-il de cette instruction si les deux lignes sont vraies?

Dans l’exemple de la figure 3-5, le contacteur du moteur serait inactif puisque l’instruction de déverrouillage OTU est placée après celle de verrouillage. Souvenez-vous toujours que la scrutation d’un programme s’effectue de haut en bas. La ligne de déverrouillage l’emporterait dans ce programme puisqu’elle est située à la suite de celle de verrouillage. Si les lignes avaient été inversées, le fait d’appuyer sur les deux boutons poussoirs aurait activé le moteur. Au départ, le contact E2 sera ouvert puisque le bit E2 est actif (1). Lorsqu’on appuie sur le bouton de DÉPART, l’instruction OTL active la sortie du contacteur M1. Même si le bouton est relâché, la sortie reste active. Le moteur s’immobilisera lorsqu’une pression sur le bouton ARRÊT sera effectuée. À ce moment, le contact E2 sera fermé puisque ce bit sera maintenant à 0. Ceci enclenchera l’instruction OTU et le contacteur M1 sera désaiment.

Il n’est pas plus simple ou plus complexe d’utiliser ce type d’instruction plutôt qu’une logique utilisant les contacts de maintien. Par contre, il faut faire attention au phénomène suivant. Qu’arrive-t-il de cette instruction si les deux lignes sont vraies?

Dans l’exemple de la figure 3-5, le contacteur du moteur serait inactif puisque l’instruction de déverrouillage OTU est placée après celle de verrouillage. Souvenez-vous toujours que la scrutation d’un programme s’effectue de haut en bas. La ligne de déverrouillage l’emporterait dans ce programme puisqu’elle est située à la suite de celle de verrouillage. Si les lignes avaient été inversées, le fait d’appuyer sur les deux boutons poussoirs aurait activé le moteur.

figure 3 Diagramme ladder du démarreur de moteur avec OTL et OTU


Impulsion sur Front Montant (OSR)   ---(OSR)--- ;

Le terme OSR est tiré de l’anglais « One Shot Relay » qui se traduit par un « relais impulsionnel ». À chaque fois qu’une transition faux-vrai est détectée avant l’instruction de OSR, cela rend la ligne vraie pour une scrutation de programme.

Cette instruction est souvent utilisée en combinaison avec les instructions numériques ou mathématiques. Par contre, elle peut être utile dans les programmes simples lorsqu’une action doit être effectuée par un bouton poussoir. Reprenons l’exemple du démarreur de moteur. Dans sa version originale, le moteur démarre au moment d’une pression sur le bouton DÉPART. Si pour une raison quelconque, le bouton reste enclenché, le moteur repartira dès la relâche du bouton d’arrêt. Ici, par l’utilisation de l’instruction OSR, le bouton doit obligatoirement être désactivé avant qu’on puisse obtenir une nouvelle transition faux-vrai.





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